Un peu tardivement je vous souhaite à tous et à toutes une excellente année 2014 ! Que celle-ci soit synonyme de LIBERTÉ, d’ÉGALITÉ, et de DROITS pour toutes et tous dans le monde entier !
Je n’avais pas écrit sur mon blog depuis plusieurs semaines et pourtant mon intérêt et mon combat pour les droits des femmes ne cessent de s’accroître ! Simplement faire des recherches et écrire demandent beaucoup de temps et ce n’est pas toujours facile avec le travail à côté mais promis LA (et mon unique) résolution de cette nouvelle année est de me réinvestir davantage dans ce blog qui me tient à coeur. Cependant je souhaite amener un ton plus engagé et optimiste en relatant davantage les victoires des femmes, les batailles gagnées même les plus petites, montrer davantage que la femme est forte et courageuse et ne pas voir simplement le triste visage de victime souvent relayé dans les médias.
Première belle et grande réussite de ce début d’année : l’élection de Catherine Samba-Panza élue présidente de transition en Centrafrique, (première femme de l’histoire à accéder à la présidence dans ce pays d’Afrique) pour ramener la paix. Dès son premier discours, elle s’est adressée à son peuple, citoyens chrétiens, musulmans :
« Je lance un appel vibrant à mes enfants anti-balaka [les milices chrétiennes] qui m’écoutent. Manifestez votre adhésion à ma nomination en donnant un signe fort de dépôt des armes ». « A mes enfants ex-Séléka [les combattants musulmans] qui m’écoutent aussi, déposez vos armes » […] « faire cesser la souffrance des populations, restaurer la sécurité et l’autorité de l’État sur tout le territoire ». (Source : Europe 1)
Avant de travailler dans le secteur des assurances, Catherine Samba-Panza occupa le poste de vice-présidente de l’Association des femmes juristes de Centrafrique, puis étudia le droit à Paris. En parallèle à ses diverses activités, la nouvelle et toute première femme présidente de Centrafrique a oeuvré au sein d’associations pour l’égalité entre les hommes et les femmes ! (Source : Jeune Afrique) Le chemin pour déposer les armes semble très long, mais sa neutralité politique semble lui être un atout pour intervenir dans les conflits qui divisent son pays. Espérons que son statut de femme lui permettra d’oeuvrer encore plus pour les droits des femmes en Centrafrique et en Afrique !